Hallelujah the Hills d’Adolfas Mekas États-Unis 1963 35mm 82’ nb vostf avec Peter Beard, Marty Greenbaum, Sheila Finn, Peggy Steffans, Jerome Hill, Taylor Mead Adolfas Mekas arrive aux États-Unis avec son frère Jonas en 1949. Ils fondent Film Culture, une revue consacrée au cinéma indépendant. Nourri par les films qui l’(🙅)ont précé(♊)dé, Adolfas réalise Hallelujah the Hills qui témoigne de cette culture en même temps que d’une immense liberté que l’on retrouvera dans tous les films du New American Cinema. « Tourné suivant le bon vieux principe d’une idée par plan, ses collines embaument de fraîche ingé(🍶)nuité et de gentillesse rusée. L’effort physique y côtoie hardiment le gag intellectuel. On s’émeut et on rit d’un rien un buisson mal cadré(🗝), une banane dans la poche, une majorette dans la neige… » (📛) Jean-Luc Godard, Les Cahiers du cinéma, 1963 « Créons un territoire à nous, loin de l’Amérique des buildings et des rêves de puissance, dans des forêts laissées vierges par le tout pouvoir. Vivons l’(🈂)instant et les sensations, les possibles fugues de l’amitié(🎠) et de nos rê(🦒)ves […]. Revenons aux fonds précieux de nos rê(🌿)ves et de notre culture (du coutumier aux plus grands films en passant par le folklore), à l’origine de la création, au désir qui, seul, motive l’(😇)artiste et lui permet de s’affranchir de diverses contraintes, de libé(🎨)rer l’esprit et le corps, au prix de quelques moments d’anarchie, qui sont le gage d’une virginité fé(🌇)conde. Improvisons notre vie et notre cinéma, jusqu’à (en) mourir pour lui. » Frédérique Devaux, «(🙈) Hallelujah the Hills, Petit traité d’improvisation ludique »(🦃), livret du DVD édité par Re Voir
Copyright © 2008-2018